Le passage de frontière à Kapikoy s’est plutôt bien passé, avec un policier qui m’a littéralement pris par la main pour éviter toute la file d’attente des passeports. Par contre pour le carnet ca a été un peu plus long.
A mon arrivée dans la ville de Khoy, une fraterie d’afghans vivant en Iran m’ont aidé à trouver un hôtel, faire du change et obtenir une carte SIM (pour finir par me donner la leur car l’activation des nouvelles cartes pour les étrangers ne fonctionnait pas).
C’est sur la route que je commence à découvrir ce pays avec ses bons (le plein coute 1€) et moins bons aspects (les iraniens conduisent comme des inconscients au volant de leur armada de peugeot 405).
Les iraniens sont très accueillants et offrent volontiers leur aide voir plus a l’instar de cet automobiliste qui m’a tendu une bouteille d’eau par sa fenêtre alors que je mijotais dans les embouteillages de Tabriz.
La moto créée un petit attroupement à chaque fois que je me gare, et sur la route c’est signes de la main et coups de klaxon : beaucoup sont fascinés par les grosses cylindrées qui leurs sont interdites.